Ce mois est ancré dans cette essence destituée. Loin de n’y voir que la lente descente d’une lumière chaleureuse, ce mois s’accompagne des premiers bégaiements, tantôt joyeux, tantôt fuyants, d’une nature s’abandonnant.
Les eaux deviennent querelleuses, les cieux s’emplissent de la tristesse grisonnante des êtres en perdition, le vent apporte les premières piqûres, si vivaces; enfin, les sorties nous le savons, se trouvent aléatoires et quelques replis semblent stratégiques bien qu’illusoires.
Le temps d’une larme, l’automne nous recouvre. L’hibernation continue…