Les aiguilles constamment pivotent vers cette inévitable perdition. Les rais à la douceur maternelle s’effacent peu à peu, laissant libre le chemin d’une avancée hivernale. Pataugeant dans le virtuel d’une onde meurtrie, les ailes se déploient lentement, prisonnières des premières bruines, offrandes rendues aux migrateurs paresseux.
Insensiblement, un voile s’éternise dans la faiblesse d’une partition aquatique que ponctuent larmes et gelées. Les échos de vaguelettes à l’agonie disparaissent dans le firmament d’un regard désemparé, tel l’ultime souffle d’un autan désorienté.
Les courbes, le parfum, la malice, unis, résistent dans une braise immuable, dissimulés dans un manteau de paraitre.