Les jours s’évertuent irrémédiablement à apporter ce semblant gustatif. Dans d’ultimes volutes fleuries, les messages inaudibles perdurent, biaisés d’une lumière dépravée par cette envie éternelle.
Une indescriptible chanson poursuit sa mélancolie douteuse, partageant le destin de trainées célestes. Effacée malheureuse, elle s’évade de tous ces brisants, chahutant avec grâce et passion, tous ces regards abandonnés. Portés vers un même horizon, ils se perdent dans les vagues de ce matelas d’écumes jaunies. En fines particules, la mélodie s’envole ainsi, disparaissant dans une stridulation résignée, acceptant la fin d’un combat perdu d’avance.
Le mal hivernal s’approche gaillardement, engloutissant la belle affaire musical d’un astre s’éteignant. La musique aquatique n’est plus que grondement tandis que s’éloignent les flots salés d’un œil à jamais embué. Les artifices se joignent aux ricanements et perdurent…