Point de palabres, point de sons, juste se perdre à rencontrer le souffle léger d’un battement fluet. Elles apparaissent et disparaissent au gré des bouleversements. Tantôt fragiles, tantôt joueuses, elles nous laissent deviner l’après; ces instants où tout frissons nous enlisent.
Virtuoses d’un temps éphémère, elles raidissent nos âmes et flagellent nos instincts. Victimes ou aguicheuses, elles nous aiguillent sur les pas de ces éternels renoncements où démunis nous succombons aux étreintes d’un sentiment égoïstes. ça et là, elles cajolent nos endroits immoraux pour se fondre dans ce paysage de délice blasphémant.
Elles vivent par delà les horizons chimériques, traînant l’infamie d’une faiblesse enfouie à jamais. Beautés aux danses féeriques, elles nous hypnotisent allègrement dans ces tourbillons d’illusions. Surprises en leur instinct d’amantes foudroyées, elles osent s’aventurer dans l’antre d’une bête vile et amère, délaissant ainsi leurs atouts à l’immondice.
Frôleuses de nos rêves d’idiots, elles renferment toutes les subtilités d’un plaisir déroutant où se mêlent et s’entremêlent les errances spirituelles de nos chairs. L’imaginaire demeure force et abandon, présageant rituellement l’indissociable chute.
Pourchassant les reliques et autres enfers, elles s’évaporent dans un sanctuaire sécuritaire. Portés dans l’écho de ses innombrables vagues, nous observons omniscient, la détresse envahir les égarements d’un flot de soubresauts et de tressaillements.
Aimons-les simplement,