Au-delà des espérances futiles, l’inspiration apporte son lot de rêveries. Sitôt apparues, elles deviennent force de persuasion pour autant d’êtres candides. Observez les yeux de ces imparfaits déroutés, et riez, devant leur illumination pour une silhouette mirage, un effluve souvenir ou un prénom énoncé. Le jugement est amer et n’appelle qu’à l’ignorance de tous ces arrogants devenus vils détails. Entendre, toucher, voir, sentir, tels sont les oubliés bien vivants de ces agonies.
La mesure est vaine et s’évertue à rester irréelle. Quelques fois, une voix perce et fêle la résistance pour s’évanouir sous peu dans la fissure refermée. Il n’est point d’autre entrée accordée que celle des entités originelles, ces sources chaleureuses enfermant l’inconfort. Assister au brio de rôles sur-joués, voilà le don qui demeure aux aléas d’échanges ordonnés. Parfois, les rires montent en un tourbillon de volupté, sensibles qu’ils sont, aux égards d’un courroux maîtrisé.
De ces partages accompagnés, ordinaires instants malhabiles, ne perdurent que l’angoisse d’un désir inavoué, inavouable. Osez voir la transparence perdue de ces élans brisés. Avocats transis d’effets, l’astuce n’est point si délicate et n’espère qu’un fait, qu’une pièce, qu’une conviction pour ouvrir les portes d’un sanctuaire à l’abandon. Les ruines ne se révèlent que brumes nauséeuses et patientent à l’orée d’une faille voilée.
Suivez, ignorez ou jouez avec ces âmes autant qu’il vous en siéra.
Ce ne sont que des maux…