Suite à une petite remontée au mois de mai (concours professionnel, guidages, potes), j’ai rejoint les experts pour retrouver les spots et nos chères ponctuées!!
Voici un petit résumé..
à très vite
Suite à une petite remontée au mois de mai (concours professionnel, guidages, potes), j’ai rejoint les experts pour retrouver les spots et nos chères ponctuées!!
Voici un petit résumé..
à très vite
Vous le savez, j’aime flâner au hasard, si possible au bord de l’eau mais il est des périodes où les pelouses sèches ont un attrait tout particulier.
Dès le mois d’avril, il n’est pas rare d’observer les premières floraisons et pour peu que l’on se penche plus près, de subtiles espèces se livrent à vous. Je vous parle ici des orchidées.
Tout le monde connaît les phalenopsis, l’espèce phare des fleuristes mais là, je vous invite à regarder au sein même de votre environnement. De nombreuses espèces vivent autour de nous, plus ou moins communément.
C’est ainsi qu’avec un peu de curiosité et d’attention, vous pourrez apercevoir quelques beautés. Voici quelques unes de mes trouvailles 2016, dont certaines viennent compléter mon inventaire perso (que j’ai débuté en Limousin, complété au Pays Basque et persévéré en Champagne voire en Slovénie… ).
Attention, n’étant pas botaniste expert, mes identifications ne sont peut-être pas bonnes, je remercie donc les éventuelles confirmations ou infirmations.
Anacamptis morio
Orchis mascula
Orchis purpurea
Ophrys aranifera
Ophrys scolopax
Ophrys insectifera
Serapias linga
Reste plus qu’à y retourner…
Ps: mes préférés restent les cephalantaires
Que fait un moniteur guide quand les rivières sont fermées à la pêche ?? rien, pensez-vous?
Et bien non, ce n’est pas qu’un simple consommateur, du moins, c’est mon idée de ce métier! Comme un père de famille, il reste attentif à ses parcours et s’assure de la bonne évolution de ses « enfants ». Lors d’événements locaux par exemple (aménagement, études piscicoles, etc), il essaie d’être présent auprès de ses partenaires, des techniciens ou autres institutionnels, autant que faire se peut.
Mais le guide est avant tout, un passionné de son terroir et un amoureux de son patrimoine. Il tente chaque jour d’apporter sa pierre à la préservation et à la sensibilisation de ces milieux si fragiles, notamment lors de rencontres ou de discussions anodines. Ne l’oublions pas cependant, ce qu’il aime par dessus tout, c’est être là, posé simplement sur les rives, contemplatif d’une nature qui l’accueille si souvent, amoureux de ces illusions apaisantes.
C’est ainsi que je me suis retrouvé ce dimanche, là où sans chichis, j’ai une énième fois observé…
Et oui, c’est avec une grande joie que j’ai pu retrouver les miens en juillet (ça a du bon de bosser les weekend de juin…). Après un trop court séjour en mai, me voici de retour sur les Nives pour affiner les techniques de Tenkara.
Sans autres palabres, voici les résultats…
Cela devient un rituel, une tradition de fin d’année scolaire. Je me retrouve entouré de jeunes lycéens afin de les accompagner vers la rivière, notamment l’Aube.
Découverte du milieu, exercice manuel et initiation à la pêche à la mouche (traditionnelle et Tenkara), autant de petits moments qui permettent à une dizaine d’adolescents de découvrir la beauté de notre patrimoine halieutique.
Voici la vidéo de ces instants mémorables que j’apprécie, vous vous en doutez, tout particulièrement,
A pas feutrés, captivés par le moindre mouvement d’air, le moindre son, suspendus aux frénésies aquatiques, nous voilà plongés dans l’immensité dissimulée. L’atmosphère inonde de son empreinte fantasmagorique, le subtil craquement, l’anodin envol, la goutte salée. Nous y sommes, tournés vers cette voie infinie, perpétuant l’ingrat de ce qui compte, de cette dominante inaperçue.
Nos arabesques ne sont que jeux détournés, embrassant à mesure ces partenaires végétaux. Ils alignent les pertes et perditions au hasard de leurs exploits lubriques ; flanelles d’adultères aux gobages expressifs. Nous suivons cette cadence infernale et acceptons innocemment (vraiment ?) toutes nos maladresses d’une puérilité d’envieux. Etre cette âme, ce fantôme, tantôt perçu, tantôt effacé, qui perce les instants nauséeux d’un souvenir.
La prise se fait belle parfois, volage souvent, mais ô jamais, indifférente. Elle nous charme, nous éblouit, nous guide puis nous délaisse sans autre cas qu’une inépuisable envie de la revoir, de la retoucher, de la posséder, pour un temps qu’elle décidera. L’observer est une chance, la caresser, un privilège.
Il nous faut retourner à nos mondes de tempérance, d’abandon d’essence, pour quelques fois, revenir à l’utopie de moments à jamais fanés. Nous le savons tous, le Graal ne peut être atteint qu’une fois, la suite n’est que fuites…
Le calme dissimulait les tourments de ces nuits d’abandon où livré, il tentait d’évacuer toutes les vicissitudes de ces journées d’errance. Partager, renoncer, suivre, proposer, subir, tout n’était qu’un flot ininterrompu de tâches insensibles. Il se rappelait tous ces instants où blotti, il observait les sanglots s’évaporer, disparaissant prestement dans les regards rougis.
Comme à l’accoutumé, il avait rejoint tardivement les draps inhospitaliers. Pénétrant le froid de cette niche nocturne, il s’en allait peureusement dans les bras d’un Morphée querelleur. Il écoutait, détaché, tous ces sons qui perçaient furtivement la nuit. Dans cette écorchure de coton, il entrouvrait les portes de cet univers à la fantasmagorie infernale. L’exil des occupations n’était plus et en ces moments de troubles, il n’aspirait qu’à éteindre la cruauté de sa boite à images spirituelles.
Les ombres dansaient sur les murs à demi éclairés par cette lune gardienne. Toutes les âmes braillardes du crépuscule s’assagissaient maintenant. Dans la montée d’un silence pesant, ne restaient que des silhouettes vacillantes fuyant les rayons réprobateurs de cet astre blafard. Plongé sous cette couette désespérément froide, un esprit cherchait l’évasion salutaire.
Recroquevillé sous ce linceul de cauchemars, il attendait que passent les heures interminables d’un courroux inextricable. Les images défilaient, se créaient parfois, accentuant la blessure inaudible. Il était l’acteur et le témoin d’une infinie souffrance incandescente. Chaque braise qui semblait s’éteindre, se ravivait à l’apparition d’une nouvelle vision. Le mal avait trouvé son antre, dans le nid d’indifférence de cette agonie.