Voilà quelques instants que je n’ai pu profiter allègrement d’une sortie « pleine »; j’entends par là, une journée entière dédiée à l’observation intimiste, individuelle, égoïste même.
Alors, pour de rapides moments d’oubli, je pu me conduire, lassé, vidé, vers des horizons si proches mais tellement salvateurs. Certes, leur furtivité ne permettait l’abandon total mais du moins, assurait l’évasion d’une entité affolée. Voici un résumé flagrant de ce constat où au soir, perdu dans le début de pénombre, j’assouvissais mes relents obsessionnels.
La prise est mince mais le plaisir de l’approche, du leurre et de la caresse libèrent pour quelques lueurs, l’existentialisme de mon être.