Un nouvel article que je ne pensais pas pouvoir écrire de sitôt. En effet, vous le savez, au cours de mes évolutions, j’ai pu pratiquer ma passion sur nombre de rivières et notamment sur l’ensemble de notre beau territoire.
A l’esprit, me viennent les cours d’eau du Limousin (Diège, Liège, Vézère, Vianon, Chavanon, Dordogne, etc.), de Midi-Pyrénées (Dourbie, Tarn, Ariège, Salat, Neste, Adour, Garonne, etc.), de l’Aquitaine (gaves, saison, nives, nivelle, etc.), de Champagne Ardenne (Rognon, Rongeant, Marne, Saulx, Aube, Noblette, Moivre, etc.), de Bourgogne (Haute Seine), de Franche Comté (Ain, Suran) mais bien que des captures de 50+ ont eu lieu sur quelques une d’entre elles, il faut avouer que celle-ci est une barre non négligeable pour bon nombre de pêcheurs ne pouvant voyager.
Depuis près de 20ans, j’ai effectivement eu l’opportunité de parcourir la France et pour la plupart du temps, j’étais accompagné de mes cannes. Ceci m’a permis de me rendre compte par moi-même de la qualité de notre réseau hydrographique et notamment de sa valeur piscicole. Bien que ce dernier subisse des atteintes indéniables (et je n’irai pas jusqu’à dire « soutenues » mais bon, vous m’aurez compris…), il n’en demeure pas moins qu’il reste de vraies satisfactions pour qui se donne les possibilités de les apprécier.
Je ne ferai pas ici le constat que nous observons tous, je ne parlerai que de ma satisfaction personnelle à pouvoir trouver des milieux aquatiques où le plaisir simple de pêcher peut assurément être assouvi.Que ce soit le cadre global, l’environnement (notamment la flore rivulaire) ou l’accessibilité, il est certain que nous avons en métropole l’immense chance de pouvoir pratiquer sans trop de difficultés; bien sur les débats sur la réglementation, bien sur ceux sur la réciprocité, apportent quelques freins mais soyons réalistes, nos rivières sont « pêchables » et offrent un choix presque infini selon les velléités de chacun que ce soit en termes d’espèces, de tailles, de quantité, de technicité, etc. Tout pêcheur peut trouver son bonheur, j’en suis persuadé.
Pour ma part, après bien des errances, de nombreuses expériences et partages, je dois dire que le simple fait d’être au bord de l’eau me satisfait. Et c’est ainsi que ma surprise fut d’autant plus grande qu’à mesure que j’avançais halieutiquement, certaines partenaires me le rendirent assez bien qui plus est, avec une délectation toute égoïste.
Et ces derniers jours, une possibilité s’est offerte de découvrir une rivière qui m’était inconnue, la Bienne. Située dans le Jura (39), l’évocation de ce nom résonne dans l’esprit de tous les pêcheurs et bien maintenant, je sais pourquoi. En effet, au cours d’une session assez rapide (de 11h30 à 18h15), j’ai pu partager un instant au cœur de cette vallée surprenante. En effet, j’ai retrouvé des airs de Dourbie (falaises brutes), de Dessoubre (résineux omniprésent), d’Ossau (les rives encaissées « encoussinées » de mousse) et parfois même de Champagne (large gravière).
Après les surprises de 2011, puis 2014, deux poissons magnifiques capturés en Champagne, j’ai eu la joie de capturer en sèche, une superbe offrande zébrée. Je vous le présente ici, ce beau cadeau qui m’a fait utiliser le mètre plus d’une fois…

Un grand bravo à Monsieur VARENNE Charles, président de l’AAPPMA de St Claude « la Biennoise », pour son combat à proposer un tel parcours, dédié à la durabilité et à l’halieutisme.
renseignements et carte de pêche via http://www.peche-jura.com/parcours-du-bassin-de-la-bienne-et-de-l-orbe.html
https://vimeo.com/164481878