Les aiguilles tournaient mais jamais s’effaçaient. Quasi léthargique, il lui fallait avant tout, évacuer ces imaginaires douloureux. Derrière chaque masque, il se présentait, tentant candidement d’apaiser ou simplement feindre, ses déchirures incurables. Eloigné des futilités de ses journées insipides, il n’arrivait à contrer la venue de cette fatalité tant la faille était béante.
Chaque mot, chaque objet, chaque lieu résonnait comme la figuration d’un bien-être refusé. Naïf, il suivait les voies d’une conscience aveugle, sur les tableaux d’un passé révolu, mais tellement vivant en son sein. L’intime était son joyau devenu bibelot, traversé par cette fêlure inavouable.