Une caresse ensoleillée, les paupières qui soustraient, enfin le souffle s’apaise. La vision n’est plus que sensation dans l’accueil de ces rayons maternels. Figée dans cet instant d’irréel, la forme devient une silhouette, une illusion. Aux aléas de voix dissonantes, le voile s’émancipe et s’abstrait de ces éternelles mansuétudes, jurons d’imbéciles professeurs. Vivre ces complaisances sans un regard courtois, lasser ses fantasmes et laisser fuir.
Boudés, les gestes sont fadaises en un miroir floué des bons sentiments. Tout apparait mais ne transparait. Rejoindre ces îlots intérieurs, tel s’emploie la pensée se réfugiant vers ces seules conquêtes avérées. Le mirage efféminée se fonde, s’oublie. Le voilà cohérent au sein d’un virtuel du paraitre. Point de lutte, de débats, de compromis, ne demeure que ce monde pacifiant, éloigné de ces gênants inconscients.
La bulle est en cela la liberté, non une prison. Penser, affirmer, évoluer, tomber, retenter, autant d’absurdité qu’une brume accompagne simplement. Sentir les éléments, toucher cette bise, voir la musique aquatique, entendre le cri végétal, le dictat n’est qu’un chemin au hasard des réflexions. Se perdre n’est en rien fatal, assurément l’évasion d’un être sans paraître.
Retournons à ces lieux vérité, sans strass, paillettes ni faux-semblants.