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2 mois

2 mois

Et bien oui, cela fait maintenant 2 mois qu’enfin nous pouvons retrouver les joies de sessions halieutiques à la recherche de nos ponctuées, panthères et autres zébrées. Avides de ces instants de communion naturalistes, nous nous laissons abreuver de tous ces beaux paysages, ces captures monstrueuses, ces vidéos aux gobages pantagruéliques ! Ah, le web et ces gourmandises salmonidesques.

Sachez que je reste comme vous, un fervent admirateur de tous ces rêves lointains, ces rivières dépaysantes au possible et ces truites aux tailles démesurées, fantasmées même. Certes, il m’est arrivé d’arpenter quelques unes des plus belles ou renommées mais croyez moi, il n’est rien de plus enivrant que d’être au bord de l’eau, sur ses berges plus ou moins accueillantes, observant le moindre indice qu’une belle voudra bien me laisser et peut-être accepter cette danse pour une future caresse.

Bref, vous l’aurez compris, cela fait 64 jours que je vis entre guidages, visites impromptues et opportunités arabesques. Effectivement, je suis loin d’une diffusion quotidienne et j’en suis navré mais il est certain que le Nive et ses affluents, se refont une belle « cerise » (d’Itxassou …hihihihi; fallait que je la fasse). Assurément, il faut être là au bon moment, au bon endroit pour observer toute la panoplie de ces beautés indomptables. Malgré cela, n’hésitez pas à poser vos mouches au hasard d’une retourne, d’une bordure caillouteuse, à raser ces minis falaises car à chaque posé, il se peut qu’une de ses capricieuses retrouve la naïveté gourmande de ses débuts.

A chaque visite, je redeviens cet enfant, cet adolescent qui un jour de juillet fut amené, fébrile, à la découverte de ce qui deviendra, mon espérance. Tellement imprégné que mes pensées de fin de session vont irrémédiablement vers l’organisation de la suivante; peut-être avec vous…en tout cas, moi, j’y serai!

J’y retourne!!!

 

 

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Publié par le mai 13, 2018 dans Fly fishing

 

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L’Ego du pêcheur

Et oui, s’il en est un omniprésent dans le caractère du pêcheur et notamment, du pêcheur à la mouche, c’est bien l’Ego!

D’aucun pourrait le qualifier de qualité et d’autres de défaut mais assurément, cela fait partie de chacun de nous. Oh bien sur, cela reste plus ou moins exacerbé selon nos rencontres et échanges mais ne nous voilons pas, nous sommes, nous pêcheur (et certainement plus encore, le pêcheur à la mouche), d’indécrottables égoïstes. Je dirais que notre construction se fait ainsi, au hasard de nos sorties, où chaque déboire nous rend plus conquérant la fois suivante, et beaucoup plus confiant en nos qualités. Chaque victoire (ou pseudo victoire) sur un écosystème que nous considérons notre, nous conforte dans notre caractère de dominant.

C’était sans compter ses diablesses ponctuées qui sous couvert d’anonymat, savent si bien nous remettre en « boite » et nous faire pester contre tout (matériel, conditions météo, autres pêcheurs ou usagers de la nature, etc.) mais chacun saura éviter de le faire contre le principal acteur de nos défaites.

Ainsi, il est bon quelque fois, de se remémorer les instants où tout se conjugue et où, en un instant, nous basculons dans l’euphorie du « moi, je suis bon! »

il est vrai aussi que l’éloignement trop longuet, nous incite à piocher dans cette mémoire si révélatrice de nos personnalités. Jamais nous développons sur cette pitchoune, délicate gourmande, qui nous a sauvé la capote, un jour d’éclosion magnifique où parmi d’innombrables gobages, seule cette mignonnette nous a gratifié d’une bise.

Un guide de pêche sur les Nives au Pays basque ne déroge pas à cette constatation…

Ainsi, mes souvenirs me guident vers ces quelques représentantes, délices de partage et de bonheur innommable:

Voici la plus longue des mémères capturée en Champagne, c’était en 2011, elle était décollée, sur une bordure, postée entre un amalgame de branches. J’avais alors une nymphe de mai peu plombée. Un combat qui me verra me jeter à l’eau, remplir quelque peu le waders (un peu trop d’eau…) mais quel bonheur en cette après-midi ensoleillée!

59cm Marne

 

Il y avait aussi celle-ci, en 2013, une superbe panthère du Pays Basque. Elle gobinait au ras d’une falaise, dans une retourne, faisant son petit tour dans ce minuscule mètre carré! Il fallait réussir le passage dans le tempo, en imaginant son trajet car impossible de la voir. Heureusement, l’observation m’a permis de déposer l’oreille de lièvre et la canne Tenkara a fait le reste! Cette belle aura d’ailleurs la facétie de se montrer un mois plus tard pour un reportage Season avec mon ami Yvon ZILL et un de ses « clients ».

51cm Nive

Puis, l’année dernière, sur une sortie improvisée sur la Bienne, grâce à une visite dans la belle famille, il y a eu cette prise miraculeuse à 16h de l’après-midi sur une fin de radier peu profonde. Un nez est sorti 2 fois pour se saisir d’olives juste devant moi. Sans éclat, le poser fut le bon et ma première zébrée me fit l’honneur de poser. Pour une première, j’avoue que je n’en attendais pas autant…

66cm Bienne

 

Oh, quelques unes vraiment belles ont entrecoupé ces clichés comme en 2011, avec cette marmorata de 56cm le dernier jour de ce 1er séjour à l’Est ou bien, en 2014, cette marnaise de 58cm venant saisir délicatement ma sèche après l’avoir laissé passer au-dessus d’elle ou bien encore, en 2016, cette autre biennoise (56cm) qui, rageusement, emporta mon cul de canard jusque dans mon épuisette, ou encore, cette grassette de la Touvre qui pinça ma cuivre de 18 accusant 55cm et un tour de taille jamais vu!!

Je vous parlerai enfin de ce moment à jamais gravé, de ma première « belle » (50 tout rond). Oh le coup de ligne n’avait rien de terrible car je dois l’avouer je pêchais les chevesnes un soir d’été, sous une chaleur étouffante. Après 2 ou 3 pépères capturés sur la même veine, voilà, que mon imitation disparaît et que le combat change. Ce soir-là, je me suis époumoné et j’ai eu la chance de partager ce moment avec une personne si chère que jamais je ne saurai assez le remercier, de m’avoir offert son amitié et ouvert son petit paradis. Ce moment est là, en moi, et il ne passe pas une saison depuis, sans qu’il ne réapparaisse.

Bref, il faut de temps à autre, refaire le fil de ses saisons et se rassurer. Loin l’idée de défiance en ses capacités mais croire en la force de sa pêche, demeure l’atout essentiel de ses futures réussites.

au plaisir,

 

 

 
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Publié par le avril 22, 2017 dans Fly fishing

 

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Vœux 2017

Salutations à tous,

Un très court billet pour vous présenter à toutes et à tous, mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année. J’espère que chaque jour de 2017 saura vous apporter autant de bonheurs et de plaisirs simples.

Une très bonne année

voeux2017

 
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Publié par le janvier 4, 2017 dans Fly fishing

 

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Humilité

Sur quel parcours se rendre, à n’en pas douter, le privilège du riche ! Le linéaire est grand, bien trop pour une saison, fut-elle quotidienne. Quand une telle possibilité existe, un choix est-il nécessaire me direz-vous ?

Il est vrai qu’en ces lieux, l’importance du poste reste une donnée parmi tant d’autre, tant le patrimoine à disposition demeure de qualité. Certes, il y a bien des zones plus « fastes », plus « spécimens » (ce ressenti étant bien entendu, propre à chaque pêcheur selon son approche et exploitation des parcours) mais avec une accessibilité retrouvée, l’idée première reste le plaisir d’être chez soi. Pourtant, en cet après-midi de juillet, la route m’a conduit ici, entre maïs et grands larges.

L’égo a ceci de palpable qu’il reste un décisionnaire inconscient (enfin, on se le dit…).

En effet, la session précédente fut belle et d’une incontestable facilité, ne reste qu’à en profiter une deuxième fois. La berge est maintenant toute proche, le matériel vérifié, y’a plus qu’à ! il ne faut pas longtemps pour qu’une première mémère se présente, elle maraude ça et là, piochant allègrement dans le substrat. La nymphe fixée, elle s’immerge dans l’axe de progression. Sans même un regard, la ponctuée continue son manège et disparaît.

2h de traque, toujours rien, quelques unes vues effectivement mais pas une occase !

Lentement, je continue jusqu’à cet herbier isolé. Déjà aperçue, une fifille est postée en tête. Le soleil est haut, je suis positionné ¾ en aval. Je tente le passage numéro1 après un premier pour ajustement. Bien entendu, pas le moindre intérêt suscité malgré un deuxième que j’estime assez bon. J’attends un peu, observe le comportement mais rien n’indique qu’elle est sur le qui-vive. Je troque ma nymphe contre un modèle de forme différente. Au moment de lâcher l’imitation, la belle se décale sur sa droite et se remet, stoïque. Y’a donc moyen…

Voilà près d’une heure que je suis posé là, entre tentatives et observations. Elle a nymphé plus d’une dizaine de fois sans que jamais elle ne s’intéresse à l’une de mes offrandes. J’avoue que la résignation n’est pas mon truc, il me faut trouver ! un bon quart d’heure plus tard, je n’ai toujours pas utilisé toute ma boite… une énième fois, je refais ma pointe de 11°° et y fixe la « vieille », vous savez cette nymphe qui a bien vécu, qui demeure dans son coin parce que son histoire est emplie de souvenirs (aussi bons qu’irritants) mais qui depuis très longtemps n’a plus donné l’envie au poisson. Celle-là même que l’on garde, en cas.

Le nœud réalisé, je la plonge histoire qu’elle s’imprègne bien puis la propulse dans la veine. Je devine sa trajectoire, et vous le croirez ou non, la truite s’élève et ouvre la bouche. Ah ce blanc !! que celui qui n’a jamais ferré en voyant cette couleur me jette la première nymphe tungstène… vous l’avez compris, le ferrage fut bien trop tôt !!

« L’important, c’est de l’avoir leurrée », certes, mais il y a comme un arrière goût d’inachevé.

Le même schéma se reproduira sur une nouvelle congénère pas piquée des vers qui, ayant refusé ma « vieille » et nombre d’autres (…), succombera à un joli tout petit gammare (merci Jean Marc, toujours au top tes petites bêtes !). Cependant, blanc observé, poisson loupé !

Je vous passe ici mes atermoiements car cette session n’aura rien de comparable avec la précédente. J’aurai eu 3 véritables occases. L’euphorie alimentaire était loin d’être là mais assurément, certaines auraient dû rejoindre le numérique. La prochaine visite viendra, de nouvelles tentations rejoindront mes boites mais surtout, l’esprit sera humble…

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Publié par le juillet 14, 2016 dans Fly fishing

 

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