J’essaie de ne jamais me contenter de mes acquis, c’est une règle d’or. En effet, le métier de Moniteur-guide reste, à mon sens, une vraie profession de partage (tantôt de sacrifices) qui se doit d’être constamment réappropriée.
Ainsi, dans mes tests et recherches si souvent aléatoires, je tente d’appréhender l’ensemble des éléments composant la pratique de la pêche à la mouche. Qu’il est bon de se reposer sur ses spots familiers et partenaires à nageoires conciliants et pourtant, une petite voix m’insuffle avec véhémence: « au boulot!!! ».
Passion certes, la pêche à la mouche n’en est pas moins abnégation et mise en travaux. Les échecs doivent donc être analysés, compris, et corriger et ne pas hésiter à en provoquer! Bien que chronophage (sans parler du budget inhérent aux kilomètres et matériels/aux renouvelés…), le plaisir n’a de cesse de se rappeler à moi dans chaque sourire de la réussite d’une journée.
Pour cela, point de secret, le bord de l’eau est le seul accompagnateur de cette quête de transmission professionnelle. Les minutes deviennent aussi importantes que les journées passées à traquer, observer, approcher, leurrer ou dérouter.
Ce fut le cas encore une fois, lors de ma dernière session entre amis, sur un des plus beau spot qu’il m’ait été de pratiquer, j’ai nommé la moyenne Moselle (bien sur, la Nive demeure au plus haut sommet de ma pyramide des spots, vous l’aurez compris!). Je vous propose donc un petit panel de clichés sans autre prétention que de vous la présenter dans sa version automnale: