Je vous invite à vous abonner à cette chaîne. Rencontrée lors du Salon de Troyes d’avril dernier, cette équipe bien sympathique en a profité pour mettre en lumière plusieurs exposants qu’ils soient dédiés au matériel, à la formation ou simplement à la qualité du pêcheur. Merci pour ce beau reportage:
Un petit billet sur une technique complémentaire au bénéfice de la pratique Tenkara, j’ai nommé, le French Nymphing.
Développé spécifiquement par Maxime Miquel, cette technique apporte un vrai plus dans la recherche et la localisation des poissons. Alliant la réactivité des cannes Tenkara et la technicité d’une ligne adaptée, tant en longueur qu’en capacité propulsive, de nouveaux horizons halieutiques vont s’ouvrir à vous.
French Nymphing, qu’est-ce que c’est?
Il s’agit simplement de pratiquer la pêche en nymphe de façon plus efficiente voire même plus efficace avec une canneTenkara
French Nymphing, quel matériel?
Rien de très innovant (mais fallait y penser!), l’astuce réside dans l’association quasi symbiotique des matériaux. Selon la réactivité de la canne (5:5, 6:4, 7:3 ou plus rare 8:2) et sa longueur (3m20, 3m60, 4m), vous ajusterez une ligne de fluorocarbone, une « torsade » indicatrice (graisse dédiée) et votre pointe au secteur convoité.
En effet, c’est le juste amalgame entre ces éléments qui déterminera la fluidité de vos lancers et de vos dérives (n’abusez donc pas des longueurs et diamètres…).
French Nymphing, quelle dérive?
Comme en pêche au fil sous la canne, la dérive se doit d’être « portée » par le courant, non tendue. Une fois, votre matériel devenu prolongement, il ne sera pas étonnant d’entrevoir quelques surprises…
nb: comme dans toute technique, le matériel ne fait pas le pêcheur; de la dextérité de ses posés et de sa conduite de ligne, dépendra la réussite.
Comme chaque année, la fin de saison est propice aux retours en images. Il va s’en dire qu’avec la facilité de numérisation de nos errances halieutiques, les séquences peuvent s’enchaîner rapidement!
J’ai finalisé ces derniers jours, un petit récap’ très succinct de mes sorties Tenkara.
Faut dire qu’il est compliqué de capter tous les moments vécus en solitaire mais en voici quelques extraits…
vous le savez, j’étais au salon de Troyes(10) en avril dernier, diffuser une nouvelle fois la parole « tenkariste ». Avec mon partenaire Tenkara Pyrénées, nous avons œuvré dans l’enthousiasme et le professionnalisme, à présenter cette technique ô combien porteuse d’espoir de renouveau et de plaisir.
Dans cette continuité, les aubois ont persévéré et diffusé la parole jusque dans les établissements scolaires et notamment au lycée Lasalle de Troyes.
Je remercie ici l’encadrement professionnel et la direction de cet établissement pour la confiance allouée à mes services et en profite pour saluer les jeunes lycéennes et lycéens motivés par cette belle initiative du corps enseignant.
A pas feutrés, captivés par le moindre mouvement d’air, le moindre son, suspendus aux frénésies aquatiques, nous voilà plongés dans l’immensité dissimulée. L’atmosphère inonde de son empreinte fantasmagorique, le subtil craquement, l’anodin envol, la goutte salée. Nous y sommes, tournés vers cette voie infinie, perpétuant l’ingrat de ce qui compte, de cette dominante inaperçue.
Nos arabesques ne sont que jeux détournés, embrassant à mesure ces partenaires végétaux. Ils alignent les pertes et perditions au hasard de leurs exploits lubriques ; flanelles d’adultères aux gobages expressifs. Nous suivons cette cadence infernale et acceptons innocemment (vraiment ?) toutes nos maladresses d’une puérilité d’envieux. Etre cette âme, ce fantôme, tantôt perçu, tantôt effacé, qui perce les instants nauséeux d’un souvenir.
La prise se fait belle parfois, volage souvent, mais ô jamais, indifférente. Elle nous charme, nous éblouit, nous guide puis nous délaisse sans autre cas qu’une inépuisable envie de la revoir, de la retoucher, de la posséder, pour un temps qu’elle décidera. L’observer est une chance, la caresser, un privilège.
Il nous faut retourner à nos mondes de tempérance, d’abandon d’essence, pour quelques fois, revenir à l’utopie de moments à jamais fanés. Nous le savons tous, le Graal ne peut être atteint qu’une fois, la suite n’est que fuites…
Bercée, la belle se pare d’une idéologie qui la verra se cambrer, présentant aux idiots sa silhouette fantasmée. Dérision d’un illusoire confort, elle se verra trahie par cet appétit animal. Elle est ce qui lie, ce qui détruit, ce qui nous évanouit.
Tantôt accueillante, tantôt chimérique, elle touche nos âmes et se raille d’une jouissance adolescente. Louée, inaccessible, contemplée, perdue, elle démonte nos envies et séquestre nos essences. Nous ignorons la débâcle d’une connexion irréelle, ivres d’une impuissance consciemment invisible. Elle est cet impalpable amour, cette goutte toujours affleurant.
Dans ce monde floué, la recherche pousse au crime qui se tue prestement, jamais sans le frisson d’une obscurité cajoleuse. Hébétés, nous demeurons l’envers de ce décor d’un chacun désuni. La bise ne s’enflamme qu’à la lumière et dans l’ombre, la solitude ouvre l’antre d’un sel inépuisable.
La prise est un cadeau. Gardons cela à l’esprit qu’elle n’a de fait, que l’expression d’un éphémère plaisir ou plutôt considérons nous comme un intermède, soumis que nous sommes à ces naïades enivrantes.
Glisser, s’effacer à l’encontre de ces arbres volontaires, il n’est ici affaire que d’immersion. Loin de ces séances de miroir intangible, nous pénétrons dans ces antres de verdure où dissimulés, des êtres féeriques nous dispersent par-delà les sensations du paraître.
Au détour, d’une approche interpellée d’épines cinglantes, elle nous accueille sans autre velléité qu’une tolérance saine, vraie. Étendue sur cette fine plage de grains salis, elle intègre un environnement porteur de cet espoir inutile. Etre là, simplement, entourée de ce(ux) qui la caractérise. Faiblesse d’une âme étouffée, son souffle apporte les fracas d’une sécheresse annoncée, intime. Elle vit dans cet habitat, ouverte aux regards qui ne voient pas.
Dans cette atmosphère de supplices, les vagues amicales ne sont que veines délirantes, irréelles. Elle demeure cette belle endormie, rouée de tous ces coups invisibles mais non indolores. Laissée là, partie d’un élément qui ne crie et ne cesse de subir. Les outrages ne sont plus fantasmés, ils deviennent légaux, avalisés par ceux qui la chérissent, nonobstant leur cruauté.
Profitons de nos égards, aveugles conscients et persévérons nos flots salés, pour ceux qui les comprennent…
Vous le savez, je suis adepte de cette technique importée du Japon. La simplicité de mise en action et sa légèreté, en ont fait un matériel privilégié pour la recherche des plaisirs simples au bord de l’eau. Rivières de plaines par excellence, la Champagne recèle un patrimoine halieutique intéressant avec des joueurs et joueuses sympathiques.
Substrat calcaire s’il en est, de magnifiques spécimens peuvent se révéler à celui qui présentera une dérive quasi parfaite. Selon les cibles, j’utilise diverses puissances de cannes Tenkara qui me permettent de vivre ce lien étrange entre l’homme et l’animal.
Cabrioles et rushs accompagnent mes journées que concluent les irisations violacées ou ponctuées de mes chers partenaires.Gentiment, tous regagnent leurs eaux pour de nouvelles sensations et prolonger l’espérance de ceux qui recherchent ce renouveau halieutique.
Partager, découvrir et observer voilà ce qui doit irriguer l’essence de nous autres, pauvres pêcheurs. Attention, certaines rencontres se doivent d’être délicates voire protectionnistes car la rareté fait de ces êtres, les joyaux irréels d’une région ingrate à leurs égards…
Le Japon entrouvre une voie de sagesse qui espérons-le, saura imprégner quelques décisionnaires et/ou amateurs avisés.
Point de palabres, point de sons, juste se perdre à rencontrer le souffle léger d’un battement fluet. Elles apparaissent et disparaissent au gré des bouleversements. Tantôt fragiles, tantôt joueuses, elles nous laissent deviner l’après; ces instants où tout frissons nous enlisent.
Virtuoses d’un temps éphémère, elles raidissent nos âmes et flagellent nos instincts. Victimes ou aguicheuses, elles nous aiguillent sur les pas de ces éternels renoncements où démunis nous succombons aux étreintes d’un sentiment égoïstes. ça et là, elles cajolent nos endroits immoraux pour se fondre dans ce paysage de délice blasphémant.
Elles vivent par delà les horizons chimériques, traînant l’infamie d’une faiblesse enfouie à jamais. Beautés aux danses féeriques, elles nous hypnotisent allègrement dans ces tourbillons d’illusions. Surprises en leur instinct d’amantes foudroyées, elles osent s’aventurer dans l’antre d’une bête vile et amère, délaissant ainsi leurs atouts à l’immondice.
Frôleuses de nos rêves d’idiots, elles renferment toutes les subtilités d’un plaisir déroutant où se mêlent et s’entremêlent les errances spirituelles de nos chairs. L’imaginaire demeure force et abandon, présageant rituellement l’indissociable chute.
Pourchassant les reliques et autres enfers, elles s’évaporent dans un sanctuaire sécuritaire. Portés dans l’écho de ses innombrables vagues, nous observons omniscient, la détresse envahir les égarements d’un flot de soubresauts et de tressaillements.
Comme en 2013, je serai présent à la 3ème édition du Salon « Pêche et Chasse » de Troyes (dossier de presse en cliquant sur l’affiche).
Mon partenaire Tenkara Pyrénées sera également de la partie et proposera, au-delà de son panel de cannes de très haute qualité, des animations spécifiques.