Les belles sont ainsi, elles débordent de ces atouts qui nous hypnotisent.
Loin des regards outranciers d’éternels affamés, elles se dévergondent allègrement au hasard des rencontres scintillantes. Libérées dans cette cage sécuritaire, elles laissent divaguer leurs errances, piochant ça et là, les naïvetés dérivantes.
Nous devenons pêcheurs, attirés par cette envie inassouvie de traverser ce miroir enchanteur. Les sirènes sont là, ensorcelantes, déroutantes. Notre volonté s’efface alors, guidés que nous sommes, par les abysses de ces veines enivrantes. Happés irrémédiablement, nous cherchons ce passage imaginaire où liés, nous vivrons enfin.
Virevoltants dans ces courants amoureux, nous fusionnons dans une danse éphémère. Elles nous sondent, nous épient, nous transcendent mais toujours nous repoussent. De ces divagations irréelles, nous fuyons dans une illusion de partage. Elles sont ce qui nous tient, ce qui nous perd. A jamais une pique, une faille, cette ultime délivrance sans retenue auprès de laquelle nous désespérons.
A l’addiction de cette beauté, nous voici réduit, hère vagabond en quête de rédemption. La surface est aise mais l’invisible est douleur.
les hot spots:
les gammares:
les délices:
les nageantes:
thymallus10
mars 4, 2014 at 8:33
Beau boulot ! c’est donc ça ton secret….
pecheurdenature
mars 5, 2014 at 7:53
et oui, mais il n’y aura que les quelques modèles d’imitations à visualiser ici, car je ne peux mettre le talent en écrit…hihihihi
Régis PIETTE
mars 7, 2014 at 8:28
J-1… Nous y sommes et tout est ok pour les grandes retrouvailles avec nos chères panthères. Toutes ces mouches fabriquées avec passion seront elles à la hauteur ? Une chose est sûre: ces moments passés aux bords de nos eaux françaises à essayer de capturer une belle et lui rendre sa liberté sont des temps privilégiés. Bons moments à toi Brice et @bientôt 😉